ZOO/Thomas Hauert

Disciplines

Thomas Hauert fonde sa compagnie ZOO à Bruxelles en 1998. Cows in Space, sa première pièce est immédiatement primée aux Rencontres de Seine-St-Denis/Bagnolet. Depuis, la compagnie a créé et diffusé plus de 20 œuvres. En plus de son travail pour ZOO, Thomas a également été invité à créer des œuvres pour le Ballet de Zurich, le Toronto Dance Theatre, la Candoco Dance Company et le Ballet de Lorraine entre autres. En complément de son travail chorégraphique, Thomas Hauert a développé une méthode d'enseignement reconnue internationalement, basée sur la recherche sur le mouvement menée avec tous les membres de ZOO. Depuis 2013, il est le directeur artistique du Bachelor en danse contemporaine de la Manufacture – Haute Ecole des Arts de la Scène à Lausanne. 

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© ©Bart Grietens

Platform-K & ZOO

2026

Nouveau projet entre ZOO/Thomas Hauert et Platform-K

Platform-K propose aux danseur.euse.s porteur.euses d’un handicap, une formation à la danse contemporaine et crée des productions de danse. Un premier atelier et une première rencontre entre les deux structures a eu lieu en novembre 2023. Il sera suivi d’une période de recherche en 2024 et d’une période de répétition en 2025. La création – pièce de groupe pour 6 interprètes – aura sa première en 2026.

Troglodyte

2024

En 2024, Thomas Hauert créé et danse un solo pour lui-même.

Thomas Hauert compte approfondir dans ce nouveau solo, un processus de création déjà présent dans ses deux dernières créations : faire de la psychologie, de la vie intérieure, des émotions et de l’inconscient un moteur du mouvement. Le point de départ de Troglodyte est une sorte d’énigme psychologique complexe, exprimé dans le titre de travail et le sous-titre du solo « Zaungast/Zaunkönig », se focalisant sur l’expérience de la position de l’outsider, de celui qui ne fait pas partie du groupe, de celui qui regarde de l’extérieur. Zaungast est un mot allemand qui décrit quelqu’un qui assiste à un évènement auquel il n’était pas invité, derrière la clôture (littéralement : « invité de la barrière »). Le terme « Zaunkönig » quant à lui, littéralement « le roi de la clôture », est le nom allemand du troglodyte, un petit oiseau chanteur. Minuscule mais roi en même temps, on l’imagine sur la clôture, « staying on the fence » dirait-on en anglais, sachant qu’au sens figuré, cette expression sert à désigner quelqu’un qui ne prend pas position, ne se décide pas et ne s’engage pas non plus en conséquence.

Le mot troglodyte désigne à l’origine un être vivant qui habite une grotte ou une habitation creusée dans le sol, comme le petit oiseau Zaunkönig/troglodyte. Le terme Troglodyte résonne aussi comme une insulte, celle associée à « l’Homme des cavernes », l’homme rustre, peu éduqué, grossier.

Efeu

2022

Efeu est un quartet, mais la recherche et les répétitions ont été réalisées avec six danseur.euse.s de la compagnie.

Les deux dernières pièces que la compagnie a créées forment une sorte de diptyque où le moteur du mouvement provient des états émotionnels que nous procure l’état du monde actuel. Même si le contexte – crises généralisées et préoccupations existentielles – est similaire dans les deux pièces, l’esprit, la dramaturgie et le matériel qui en découlent sont extrêmement contrastés. Dans How to Proceed (2018) : la colère, l’agitation, la force, voire la violence, le changement permanent mais aussi l’humour, la diversité des formes et des regards et le divertissement proposent une présence active en interaction avec le public. La scénographie est constamment et délibérément transformée. Dans If Only (2020) : la résignation, la monotonie, la léthargie, la tristesse insufflent un niveau d’énergie constamment bas, sans évolution, dans un état de sérieux marqué, de présence « absente » et sans aucune adresse au public. Des courtes séquences de petits mouvements épars émergent de l’immobilité. La scénographie est agencée par les danseur.euse.s quasi involontairement, malgré elleux.

If Only

2020

Dans ces compositions aléatoirement déstructurées issues d’un procédé de filtrage formel et chaotique, John Cage arrive à transmettre, par une expérience sensorielle, une attitude sceptique envers l’histoire qui est inséparablement liée à la musique de l’époque des pionniers. L’esprit colonial, la violence contre les peuples indigènes, une nation bâtie sur le travail des esclaves : un regard critique et franc sur le passé est implicitement présent dans la musique et fait entendre les fragments des compositions originales comme des vestiges d’une vision égarée. Au lieu de célébrer un passé glorieux, Cage propose une transparence qui laisse entrevoir d’autres faces de l’histoire ordinairement passées sous silence.

 

How to proceed

2018

How to proceed intègre sur scène le processus même de création révélant de multiples perspectives. Le spectacle se déploie à plusieurs niveaux, un peu comme dans les comédies musicales racontant les répétitions d’une comédie musicale, une ambiguïté est créé entre le processus de création lui‐même et la représentation de ce processus. Le matériel musical, chorégraphique, dramatique et plastique éclectique permet aux danseur.euse.s une large gamme de formes d’expression en tant qu’interprètes sur scène. Cette structure dramaturgique devient une sorte de mécanisme qui met en œuvre – et rend tangible – l’idée qu’il n’y a jamais une seule logique, une seule sensibilité, une seule vision en réponse à un ensemble complexe de possibilités et de paramètres. Pour faire fonctionner un système politique, pour apprivoiser les caprices de l’amour, pour organiser une ville, il est humain de vouloir trouver, une fois pour toutes, la bonne formule. Mais la promesse de la formule définitive reste toujours une illusion, car l’être humain, la société ou la nature ne fonctionne pas à partir de mécanismes idéaux. Pourtant, l’être humain garde une espèce de nostalgie pour un monde parfait, l’utopie d’une société harmonieuse qui donnerait un sens à tout. How to proceed assume l’impossibilité de cette utopie et refuse d’arriver à une solution parfaite, à la beauté exacte et à l’esthétique unifiée. Thomas Hauert reconnaît la séduction résidant dans les solutions unitaires (et artificielles) mais il souhaite nous inviter à voir la beauté qui réside dans la complexité. Une indécision plus proche des processus de la vie que les esthétiques débarrassées d’éléments perturbateurs qui saliraient la pureté de l’idée absolue.

Année de création
1998
Adresse

Rue du Midi, 146
1000 Bruxelles
Belgique

Personnes de contact
Hauert
Thomas
Vermeulen
Caroline
Simeoni
Alessandra
Remigy
Régis
Administration
Finance
Van Dijck
Bert
 
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